
PATRIMOINE ARTISANAL ET RURAL |
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L’eau est
présente partout à Saint Saturnin. Sur
les rivières Monne et Veyre ont été
bâtis et exploités des moulins dont
certains sont encore en place. Plusieurs
sources ont été utilisées pour
l’alimentation en eau du village
jusqu’au moment où le service des eaux a
été confié à une grande entreprise.
Sous les coulées volcaniques des Puys de
la Vache et de Lassolas, les eaux
souterraines ressortent sous forme de
résurgence, en amont du moulin de
Pagnat, et de sources qui ont été
utilisées jusqu’au siècle dernier, pour
l’irrigation des jardins et
l’alimentation de deux lavoirs qui ont
été réhabilités par notre association. |
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De tout temps, les
pigeons ont été considérés comme une
richesse : la chair de ces oiseaux pour
la table et la production de « colombine
» utilisée comme engrais naturel pour la
vigne.
Lors de l’ancien régime, l’élevage des
pigeons était réservé à la noblesse.
C’est la raison pour laquelle nous
trouvons sur le territoire de la commune
sept colombiers seigneuriaux dont la
construction est antérieure au XVIème
siècle ; six d’entre aux sont inscrits à
l’inventaire supplémentaire des
monuments historiques.
Après la révolution, la démocratisation
de cet élevage a conduit à installer des
pigeonniers souvent dans les combles des
belles maisons du village. |
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Plusieurs
croix de carrefour ou croix de place
peuvent être observées lors de la visite
du village et de ses environs. Trois
d’entre elles sont particulièrement
remarquables ; elles sont décrites dans
l’ouvrage « les Croix du massif Central
». D’autres sont visibles dans le
village et dans l’église.
Les rivières Monne et Veyre qui
entourent au nord et au sud le village
de Saint Saturnin ont nécessité la
construction de ponts que l’on peut
admirer sur les différents chemins qui
permettent d’accéder aux lieux de
culture ou vers les villages voisins. |
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L’économie
agricole de Saint Saturnin était constituée,
jusque dans les années 1950, de petites et
nombreuses exploitations. Les paysans
vivaient en autarcie (élevage et
polyculture) sur des petites parcelles. Afin
d’améliorer leurs sols pour la culture, de
clôturer leurs exploitations et de se
protéger des intempéries et d’entreposer
leur modeste matériel, ils bâtissaient avec
les pierres qui jonchaient leurs terrains
des murets de séparation et des cabanes de
pierre sèche. |
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