les traditions en auvergne 63450


Saint Saturnin Autrefois (1890 – 1930)


VIII - Eglise et curés
 

Si l'église est restée intacte dans son architecture, elle a hélas été délestée d'un certain nombre d'ornements mobiliers.
Il y aurait eu au siècle dernier des confessionnaux et une chaire splendides qui auraient été vendus et seraient partis dans la région parisienne? Une vierge polychromée que reproduisent des gravures aurait été cédée pour une forte somme.
Quant au trésor de l'église, la tradition veut que les Verdier de Pagnat l'aient soustrait au pillage révolutionnaire en le cachant dans un mur de leur propriété rue des Nobles. Celle-ci fut vendue plusieurs fois. Lors de travaux décidés par l'un des propriétaires, l'on découvrit ce trésor mais il fut éparpillé et rares sont les personnes qui ont entendu parler de ces merveilleux «anges musiciens››.

les curés
- En 1900 : Jean Bayle : il fut enterré dans 1'église. Il se distingua par son énergie mise au service de sa foi lors de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat ; le maire était alors un homme de gauche très imprégné de ses convictions et toute l'atmosphère du pays s'en ressentit.
M. Henri Chomette, qui succéda à M. Aynard en 1909 réussit à calmer les esprits en écoutant les bonnes volontés des deux partis et en dosant sagement le conseil municipal.
- De 1911 à 1955 : François Deperrier.
Après avoir vécu momentanément dans le château, il se porta acquéreur en 1920 du presbytère - propriété de la commune – qui se délabrait de plus en plus puisqu’inoccupé depuis 11 ans. Il prenait l’été des pensionnaires, des adolescents malades.
L’illustre professeur Mondor, de la faculté de médecine, n'avait-il pas déclaré que l'air de Saint Saturnin était un remède miracle pour les convalescents et aussi les tuberculeux ?
 

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