Si l'église est restée intacte
dans son architecture, elle a hélas été
délestée d'un certain nombre d'ornements
mobiliers.
Il y aurait eu au siècle dernier des
confessionnaux et une chaire splendides
qui auraient été vendus et seraient
partis dans la région parisienne? Une
vierge polychromée que reproduisent des
gravures aurait été cédée pour une forte
somme.
Quant au trésor de l'église, la
tradition veut que les Verdier de Pagnat
l'aient soustrait au pillage
révolutionnaire en le cachant dans un
mur de leur propriété rue des Nobles.
Celle-ci fut vendue plusieurs fois. Lors
de travaux décidés par l'un des
propriétaires, l'on découvrit ce trésor
mais il fut éparpillé et rares sont les
personnes qui ont entendu parler de ces
merveilleux «anges musiciens››.
les curés
- En 1900 : Jean Bayle : il fut enterré
dans 1'église. Il se distingua par son
énergie mise au service de sa foi lors
de la loi de séparation de l'Eglise et
de l'Etat ; le maire était alors un
homme de gauche très imprégné de ses
convictions et toute l'atmosphère du
pays s'en ressentit.
M. Henri Chomette, qui succéda à M.
Aynard en 1909 réussit à calmer les
esprits en écoutant les bonnes volontés
des deux partis et en dosant sagement le
conseil municipal.
- De 1911 à 1955 : François Deperrier.
Après avoir vécu momentanément dans le
château, il se porta acquéreur en 1920
du presbytère - propriété de la commune
– qui se délabrait de plus en plus
puisqu’inoccupé depuis 11 ans. Il
prenait l’été des pensionnaires, des
adolescents malades.
L’illustre professeur Mondor, de la
faculté de médecine, n'avait-il pas
déclaré que l'air de Saint Saturnin
était un remède miracle pour les
convalescents et aussi les tuberculeux ?
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