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SOMMAIRE HISTOIRE
ET CULTURE |
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L’Histoire commence avec les reliques de
Saint Saturnin, premier évêque de
Toulouse, qui furent honorées dans notre
église, prieuré rattaché au XIIème
siècle à Issoire.
Elle continue avec la famille de la Tour
d’Auvergne qui possédait une place forte
au village depuis le XIIème siècle, puis
qui y établirent leur Cour à la
Renaissance. C’est ainsi que le château
devint la propriété de la reine
Catherine de Médicis, puis de sa fille
Marguerite (la reine Margot) qui en fit
donation au futur Louis XIII.
A la révolution nous retrouvons
l’église, bien national, qui conserva
son clocher grâce aux acquéreurs, la
famille Verdier de Pagnat.
L’Histoire c’est aussi celle de la vie
agricole du village, et en particulier
de la culture viticole et vivrière sur
les côtes. C’est enfin celle des
transformations de nos sociétés au XXème
siècle et surtout depuis la dernière
guerre. |
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De
même que l’histoire du village nous
rappelle l’importance de la vie agricole
et de la vigne autrefois, de même les
traditions se rapportant à cette
histoire font partie de notre
patrimoine. Aussi, elles méritent d’être
contées. |
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Autrefois, au cœur d’une société
purement agricole opérant dans des
propriétés très morcelées, chaque lieu
possédait un nom dont l’origine est le
plus souvent méconnue à ce jour. Qui se
souvient encore des Barsats, du chemin
du Clos ou bien de Cladeyras bas !
Ces noms se sont le plus souvent perdus
suite aux opérations de remembrement qui
ont modifié le parcellaire et le tracé
des chemins.
C’est la raison pour laquelle nous
recherchons, grâce à la mémoire de nos
anciens, les noms de ces lieux-dits,
afin de les conserver comme autant
d’éléments de notre patrimoine
vernaculaire. |
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Saint Saturnin,
lieu de villégiature de par la beauté du
site et de ses monuments, a attiré des
personnages qui y ont laissé leur trace.
Ce furent des artistes (l’incomparable
Blanche Selva, Lucien Madrassi, Gen Paul…)
et en particulier des peintres attachés à ce
que nous appelons l’école de Murols (Victor
Charreton, Mario Pérouse, Jules-Emile Zingg
… et, bien sur, Yvonne Queylard, l’enfant du
pays). Ce furent aussi des écrivains
(Magdeleine Bérubet qui fût aussi
comédienne, Paul Géraldy, Paul Bourget..) et
des hommes politiques (Agénor Bardoux,
ministre de l’instruction et sénateur, et
son fils Jacques Bardoux, député et
sénateur, à l’origine de notre association.
Ce sont aussi les gens qui y vivent
actuellement.
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