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Le village de
Saint-Saturnin est bâti sur une cheire
(coulée basaltique) provenant de
l’éruption des Puys de la Vache et de
Lassolas distants d’une douzaine de km.
D’après des datations effectuées selon
plusieurs techniques, ces dépôts
volcaniques seraient anciens de 8300 ans
et témoigneraient d’un événement éruptif
parmi les plus récents de la chaîne des
Puys. En coupe, la coulée présente
généralement un cœur basaltique compact
qu’encadrent deux couches de matières
meubles, riches en scories.
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Cette coulée
de lave, constituée par des
accumulations de scories ou des basaltes
fortement fissurés, est un formidable
réservoir d’eau souterraine. Les apports
d’eau se font non seulement par les
pluies traversant cet ensemble très
perméable, mais aussi par les pertes de
la Veyre . En bordure de la coulée ,
cette source est une résurgence dont la
température ( 9,7°C ) et le débit ( 2,7
L/s ) sont à peu près constants toute
l’année : aménagé depuis la fin du
XIXème siècle, ce lavoir |
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Jadis ces
lieux bruissaient du rire des
lavandières remontant du lavoir de la
Freydière et des cris des vignerons
cultivant le versant.
Equipées de
planches à laver, de battoirs et de
genouillères (petites caisses en bois
garnies de paille pour y mettre leurs
genoux ) , Les lavandières aux brouettes
chargées venaient ici faire les
lessives.
Ce lieu
autrefois très fréquenté résonne encore
de tout leur entrain.
Aujourd’hui,
simples promeneurs et pèlerins
n’entendent plus que la Monne qui roule
ses eaux dans le fond du ravin et le
bruit du vent qui agite les grands
arbres couvrant les terrasses
abandonnées. Un siècle a passé, la
nature a repris ses droits plaçant le
village dans un écrin de verdure.
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