Paul
Lefèvre, dit Paul Géraldy, né à Paris le
6 mai 1885 et mort à Neuilly-sur-Seine
le 10 mars 1983, est un poète et
dramaturge français.
Il publie son premier recueil « Les
Petites Âmes » en 1908 et connaît un
très grand succès populaire avec son
second recueil « Toi et moi » en 1912.
Son théâtre est un théâtre psychologique
traditionnel dans lequel il met en
évidence les relations familiales au
sein de la petite bourgeoisie
intellectuelle de l'entre-deux-guerres. |
Sa
poésie est simple, parfois naïve et peut
sembler aujourd'hui désuète
(L'Abat-jour), mais était novatrice à
l'époque. Il obtint un succès net auprès
d'un public surtout féminin : un ouvrage
de poésie est considéré comme un succès
quand il atteint les 10 000 lecteurs, «
Toi et moi » en toucha un million. Il
livre ses confidences avec des mots de
tous les jours « Vous et moi ».
Géraldy ne figure pas dans les
principales anthologies de la poésie
française de la fin du XXe siècle, ce
qui l'a rendu presque inconnu de la
génération née après guerre. Le
journaliste Jean-François Kahn le «
redécouvre » et le fait redécouvrir au
public le temps d'une émission télévisée
au début des années 1980, peu de temps
avant sa mort. Il regretta dans cette
émission de n'avoir jamais la visite de
jeunes poètes venant lui montrer leurs
œuvres.
Il fut un hôte assidu de Sainte-Maxime,
dans sa villa « Toi et moi ».
Il a vécu à Saint Saturnin pendant la
guerre de 1914 chez le futur général Gérodias
qui s’illustra lors de la dernière
guerre. Sa sœur, Marguerite Gérodias,
qui avait une belle voix, avait été
élève de Ninon Vallin à l’Opéra de Paris
avec Germaine Lubin, cantatrice
française spécialiste de Wagner. Or
Germaine Lubin était l’épouse de Paul
Géraldy, ce qui explique leur présence à
Saint Saturnin à cette époque |
|
les Amis de saint saturnin |
|
|