Comme
beaucoup de gens d’ici, Aurélie est une
amoureuse de Saint-Saturnin. Mais entre
ceux qui ont connu Saint-Saturnin
jeunes, certains qui y passent, d’autres
qui le découvrent plus tard en s’y
installant, étant sûrement tous tombés
sous son charme, les profils sont
différents. Le nôtre cependant est très
net : elle est une fidèle, et a toujours
aimé Saint Saturnin. Retraçons une
histoire.
Saint-Saturnin
c’est avant tout sa jeunesse. Aurélie
est à l’école de Saint-Amant mais habite
le village, passe du bon temps après les
cours de catéchisme d’André dans le
jardin de la chapelle de la Madeleine.
Un jour, son voisin lui apprend à faire
du vélo et la voilà partie pour
d’éternelles ballades, émerveillée avec
son amie par la richesse du village et
ses alentours. Ce qu’elle ne révèlera
que bien plus tard à ses parents, à qui
elle avait pourtant promis de faire ses
devoirs… La belle bêtise.
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Aurélie
Mioche ? Mioche, certainement, la
famille est dans le village depuis
plusieurs générations. Mais Aurélie
Mioche, la fille de Jean-Luc et Lina,
est peut-être plus discrète. Il faut
dire qu’elle vit à 200 à l’heure. C’est
un rythme qui s’est imposé pour
reprendre l’entreprise familiale au côté
de son frère. Saint-Saturnin lui permet
alors d’être « en vacances tous les
soirs, un havre de paix ». En achetant
dans le village il y a trois années,
elle réalise aussi un rêve, qu’elle
avait clair dans son esprit d’enfant, et
qu’elle racontait à ses amies : une
belle maison à Saint-Saturnin, en
pierre, avec une cour… Aurélie rayonne
en parlant de son village, qui lui
rappelle des moments de bonheur, de
malheur, et c’est la vie !
Aujourd’hui
sa maison accueille. La plus jeune de sa
rue, Aurélie ajoute sa touche
personnelle en veillant bien à respecter
l’esprit de la maison. Car dans les
intentions de l’ancienne propriétaire,
avoir confiance dans la succession était
clé : si j’ai eu la maison, nous raconte
Aurélie, c’est un coup de bol. Durant la
visite, impossible de cacher son
enthousiasme, et surtout, « elle vient
du coin » ! Et est ravie d’y rester.
Fière
de son chez soi, toujours émerveillée en
rentrant en voiture et en découvrant au
détour du tournant la vallée que domine
l’Eglise romane de Saint-Saturnin, et
heureuse de pouvoir quand elle en trouve
le temps, profiter du village dans
lequel elle est toujours candide, et qui
lui donne sans aucun doute l’énergie
qu’elle communique !
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