|
C’est vital
Si vous posez la
question « pour vous, Saint-Saturnin,
c’est… ? », la réponse fuse «c’est vital
». Et le Père Philippe Piolet pose son
regard bleu, souriant et bienveillant.
Oui, vital, au
sens propre du terme puisque ses parents
signent le contrat d’achat des « Granges
d’Issac » le 2 mai 1938 et que sa date
de naissance est le 4 mai 1938…
La vie et le
cheminement de Philippe Piolet sont donc
intimement liés à cette maison, à ce
village même si ce n’est qu’en 1978 que
son installation à Saint-Saturnin est
définitive.
Une histoire de famille
Avant 1978, il y
a eu une vie parisienne, 20 ans à la
banque BIMP, responsable des relations
avec les associations, mais l’Auvergne
n’est jamais loin.
Saint-Saturnin,
c’est une histoire de famille, famille
nombreuse, Philippe Piolet est le 5ème
d’une fratrie de 6, qui se réunit chaque
dernier week-end d’août à Saint-Saturnin
pour une fête familiale baptisée
modestement « La Saint Piolet ».
Saint-Saturnin,
c’est aussi une histoire locale,
concrète avec deux mandats de conseiller
municipal où les réunions se succèdent,
commencent et terminent à l’heure, de 20
heures 30 à 22 heures pile, car « pile à
l’heure, c’est Piolet ! ».
|
|
Trois
vies en une
Saint-Saturnin,
c’est évidemment une vie d’Eglise, c’est
« une longue amitié avec le Christ »,
titre choisi par le père Philippe Piolet
pour le journal local de
Clermont-Ferrand, alors qu’il est
interviewé en tant que recteur de la
cathédrale.
Amitié qui
commence, jeune, avec deux ans de
séminaire à Chamalières, qui est
toujours en pointillé pendant les 28
mois de service militaire comme
infirmier dans l’armée de l’air, puis en
tant que directeur de la clinique St
Joseph à Clermont-Ferrand ; qui est
toujours évidente en gravissant les
échelons du scoutisme - de louveteau, à
scout, puis chef de troupe et jusqu’à
chef de groupe ; qui se concrétise
davantage encore en devenant diacre en
1989 ; et qui culmine enfin en étant
ordonné prêtre, en 2003. Ce qui le fait
sillonner les routes de 17 clochers du
Puy de Dôme.
Trois vies en
une : une vie parisienne, une vie locale
et une vie d’Église.
|
