Un aqueduc


Signalétique de SAINT SATURNIN – Sites extérieurs
Ces sites nous éloignent du vieux village. Nous irons successivement :
 

- Sur le chemin des lavoirs, départ de la place d’ l’Ormeau, sous le château
- Sur le chemin de Vocan à partir de la place du 8 mai
- A la pisciculture du moulin de Pagnat, route de Chadrat au niveau du pont
Les différents panneaux sont définis par un pictogramme représentant le patrimoine (dessin d’un porche jaune), la nature (une pioche marron) ou l’eau (vaguelettes bleues).
1 – CHEMIN DE LA FREYDIERE

Localisation : Au début du chemin qui descend à la Freydière, sous les murs du château
Pictogramme : remplacé par une photo de l’église vue de ce point

Jadis ces lieux bruissaient du rire des lavandières remontant du lavoir de la Freydière et des cris des vignerons cultivant le versant. Aujourd’hui, simples promeneurs et pèlerins n’entendent plus que la Monne qui roule ses eaux dans le fond du ravin et le bruit du vent qui agite les grands arbres couvrant les terrasses abandonnées. Un siècle a passé, la nature a repris ses droits plaçant le village dans un écrin de verdure.

 

 

 

 

2 - GEOLOGIE

Localisation : Au carrefour du chemin qui mène au pont de la Freydière
Pictogramme : MARRON ( Nature )

Le village de Saint-Saturnin est bâti sur une cheire (coulée basaltique) provenant de l’éruption des Puys de la Vache et de Lassolas distants d’une douzaine de km. D’après des datations effectuées selon plusieurs techniques, ces dépôts volcaniques seraient anciens de 8300 ans et témoigneraient d’un événement éruptif parmi les plus récents de la chaîne des Puys. En coupe, la coulée présente généralement un cœur basaltique compact qu’encadrent deux couches de matières meubles, riches en scories.
 
3 - SOURCE DE LA FREYDIERE

Localisation : Lavoir de la Freydière
Pictogramme : BLEU (eau )

Cette coulée de lave, constituée par des accumulations de scories ou des basaltes fortement fissurés, est un formidable réservoir d’eau souterraine. Les apports d’eau se font non seulement par les pluies traversant cet ensemble très perméable, mais aussi par les pertes de la Veyre. En bordure de la coulée, cette source est une résurgence dont la température
( 9,7°C ) et le débit ( 2,7 l/s ) sont à peu près constants toute l’année : aménagé depuis la fin du XIXème siècle, ce lavoir s’abreuve encore de son abondance .
 
4 - LAVOIR DE LA FREYDIERE

Localisation : Lavoir de la Freydière – contre le mur
Pictogramme : BLEU (eau )
Pièce jointe : Carte postale des lavandières

Equipées de planches à laver, de battoirs et de genouillères ( petites caisses en bois garnies de paille pour y mettre leurs genoux), les lavandières aux brouettes chargées venaient ici faire les lessives.
Ce lieu autrefois très fréquenté résonne encore de tout leur entrain.
 
5 – LAVOIR DU TIEU

Localisation : Lavoir du creux du Tieu, au bas de l’escalier
Pictogramme : BLEU (eau )

Le creux du Tieu. D’après les anciens, certains venaient encore ici vers 1940 pour y puiser de l’eau. En 2004, un filet susurrait encore, mais ce site enchanteur avait disparu, enseveli sous la végétation et les éboulis. Grande fût l’émotion de retrouver le bassin des lavandières et le captage qui l’alimente. Ce dernier, long de 6 mètres, s’insinue jusqu’au rocher grâce à une galerie de 1,30 m. Abondante en hiver, cette source se tarit parfois en été. Son importance vitale explique l’emplacement de la poterne.
 
6 – POTERNE DU VILLAGE

Localisation : sur le mur à droite, au dessus de la poterne
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Texte non disponible actuellement.
7 - VOCAN

Localisation : Devant la maison
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Ce lieu nommé Vocan s’appelait autrefois Volcan. L’origine de ce nom ne tient pas à la proximité des puys, mais serait un patronyme. La terre de Vocan formait une petite seigneurie indépendante enclavée dans le domaine des Comtes de La Tour d’Auvergne. Il en subsiste le manoir dont certains éléments datent du XIIIème siècle. A proximité se trouvait un hameau qui a compté une dizaine de foyers, mais qui a disparu à la fin du XIXème siècle.
 
8 - CHEMIN DE VOCAN

Localisation : sur le chemin menant à Vocan
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Sur la colline face à nous, les « pailhas », faisant partie de l’ancien vignoble de Saint-Saturnin/Chadrat, cascadent sur les coteaux ensoleillés. Présente sur ce territoire depuis le début de notre ère, la culture de la vigne connaît son apogée au 19ième siècle. L’eau, indispensable aux traitements de celle-ci, est acheminée en tombereau depuis les villages ou est recueillie dans des aiguiers peu nombreux. Le travail pénible de la vigne se fait manuellement. Avec une « berte », hotte en osier, sur le dos, il faut tous les ans remonter la terre que les pluies ont entraînée. Au cours du 20ième siècle, ces terrasses d’accès difficile, sont peu à peu abandonnées.
Au premier plan, on remarque un tas d’épierrage (cheiras) terminé par une cabane construite en pierres sèches où le basalte et le calcaire se côtoient harmonieusement.
 
9 - MOULIN DE PAGNAT

Localisation : Pisciculture
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Pagnat, toponyme gallo-romain, apparaît dans la documentation dans la seconde moitié du XIIIème siècle. Une famille noble de ce nom, tôt divisée au moins en trois rameaux, l’un sur place, l’autre à Chanonat, le dernier au château de l’Eglise, ensuite appelé Murol, à Saint-Amant, y possède notamment deux moulins sur la Veyre ( il y en a au moins trois au total ), ainsi qu’un four à pain. Par suite d’une alliance au XVème siècle, Pagnat est aussi appelé Saunat, du nom de la seigneurie de la commune de Cellule près de Riom. Vers 1830, Pagnat compte 24 des 1304 habitants de la commune.
 
   
 

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