Un aqueduc


Signalétique de SAINT SATURNIN – Circuit du village
Ce circuit empreinte les voies suivantes dans le vieux village :
 

 

Départ place du 8 Mai

Ce circuit empreinte les voies suivantes dans le vieux village :

Départ place du 8 Mai – rue de Rochemanie – rue principale vers place d’Issac – retour vers monument aux morts – rue de la Chantelle – place de l’Ormeau – ancien cimetière – place de l’église – rue Noble – allée des marronniers – chemin de Laspouze – rue de la Boucherie – côte Grosjean – rue des Farges – rue Principale – place du Marché – rue du Marché – rue des Granges – retour place du 8 Mai.

Les différents panneaux sont définis par un pictogramme représentant le patrimoine (dessin d’un porche jaune), le culte (deux silhouettes de moines rouges) ou l’eau (vaguelettes bleues).

 

1 – PLACE DU 8 MAI

La commune de Saint-Saturnin, située dans le Parc des Volcans d’Auvergne, entre la chaîne des Puys et la plaine sédimentaire de la Limagne, est constituée du bourg de Saint-Saturnin et du village de Chadrat, distants de 3 km. Saint-Saturnin, est riche en monuments historiques dont l’église romane et le château sont les plus remarquables. Chadrat a conservé son caractère rural ; ses nombreuses fontaines en sont l’élément le plus caractéristique.

En 1820 la commune de Saint-Saturnin compatit 1500 habitants. En 1836 la commune de Saint-Saturnin comptait 1304 habitants. L’exode rural entraîna une chute de la population jusqu’à 526 habitants en 1962. Le mouvement inverse, dû à la proximité du bassin d’emploi de Clermont, a entraîné un accroissement de la population qui atteignait 1115 habitants en 2005.Laissez vous guider par les panneaux qui vous permettront de découvrir la diversité de notre patrimoine et de nos paysages.
 

Hameau de la commune de Saint-Saturnin : CHADRAT

Chadrat est un ancien hameau vigneron accroché au versant sud du plateau de la Serre et protégé des vents du nord. Grâce à sa situation, Il bénéficie d’un ensoleillement important. Ses maisons en pierres ocrées et ses toits en tuiles canal rouges lui donnent un cachet typique de vieux village de Basse Auvergne où il fait bon flâner. Peuplé depuis l’époque magdalénienne (14000 à 9500 ans av JC), il s’étire aujourd’hui le long de la vallée du Taut. Le village qui comptait 413 habitants en 1836, 500 habitants en 1820, n’en compte plus que 110 en 1962. Actuellement, sa population dépasse 200 personnes.

Le bourg très ancien de SAINT-SATURNIN, primitivement blotti au pied de l’église et du château, a une histoire riche, liée à la puissante baronnie de la Tour d’Auvergne. Le souvenir de la Reine Margot y est toujours présent.
Outre l’imposant château et l’église, considérée comme l’un des édifices majeurs de l’art roman auvergnat, le bourg compte deux autres monuments historiques : la chapelle Sainte-Madeleine et la fontaine Renaissance. Mais Saint-Saturnin c’est aussi un petit patrimoine abondant : ici une
croix en lave sculptée, là un lavoir, un colombier ancien, des maisons cossues datant de la Renaissance, des maisons vigneronnes témoignant de l’activité agricole passée. Vous les découvrirez en cheminant dans les rues parfois tortueuses. C’est aussi un bourg en prise directe avec la nature : la coulée de lave provenant des puys proches s’est arrêtée au bord du ravin de la Monne, allez-y sur les traces des pèlerins de Saint-Jacques. Rejoignez Chadrat par le chemin des Bâtisseurs de paysage : terrasses de culture et cabanes de pierre sèche jalonnent le parcours qui vous offrira des vues magnifiques sur la vallée et le bourg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
   

2 - ROCHEMANIE

Localisation : entrée de la rue de Rochemanie, coté place du 8 mai
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Pièce jointe : Extrait du cadastre Napoléonien

Cette rue, dont le nom signifie « grand rocher », est antérieure à la rue principale et prolonge la rue des Farges qui sort du bourg ancien, comme le montre ce plan cadastral de 1808. Elle conserve un habitat très dense.
 

3 - GRANDE GUERRE

Localisation : maison Pastor – contre le mur
Pictogramme : remplacé par la photo de l’ancien hôpital

Durant la Grande Guerre de 14-18, cette maison a servi d’hôpital militaire, annexe de celui de Clermont. Les premiers blessés arrivèrent le 16 septembre 1915. La voiture qui les transportait ayant versé dans un fossé, certains blessés finirent le trajet en charrette. Durant l’été 1918, des soldats américains ont été hébergés à Saint-Saturnin, au château et chez l’habitant, avant de partir au front. En octobre, de nombreux soldats ont été touchés par la grippe espagnole ; une grande maison place du 8 mai a abrité jusqu’à 72 malades.
 

 

 

 

 

4 - CHAPELLE NOTRE DAME

Localisation : En face du monuments aux morts
Pictogramme : ROUGE (culte )

Ce petit oratoire dédié à la Vierge était appelé « Notre-Dame de la Garde » comme en témoigne l’inscription « Posuerunt me custodem » (ils m’ont placée gardienne). Il date de 1855, juste après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Trois fois dans l’année, on y venait en procession. Lors de la Fête-Dieu, on l’ornait d’un reposoir abondamment fleuri. Le 15 mai, fête des conscrits, il incombait aux jeunes gens d’y porter la statue de la Vierge, tandis que le 15 août c’était au tour des jeunes filles.
 
5 - ISSAC

Localisation : Place d’Issac
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Pièce jointe : Carte postale

Ce quartier, qui aujourd’hui ne forme qu’un avec Saint-Saturnin, constituait autrefois le hameau d’Issac. Il tire son nom d’une famille noble du XIIIème siècle. Le Comte de Sarrazin, premier Maire de Saint-Saturnin en 1790, y résidait.


 
6 - ARMORIAL DE REVEL

Localisation : rue de la Chantelle - contre le mur du parc du château
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Pièce jointe : ARMORIAL

Cet armorial de Guillaume REVEL en 1450 est non seulement l’illustration mais aussi un témoignage de Saint-Saturnin au XVème siècle. Certain détails, notamment au niveau du château et du cimetière situé derrière l’église soulèvent encore aujourd’hui des interrogations
 
7 - CHÂTEAU

Localisation : à gauche de l’entrée principale, place de l’Ormeau
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Illustrations : dessin d’après gravure de Revel et plan du château

Texte générique
Grand château médiéval construit au XIIIème siècle par la famille de la Tour d’Auvergne, il se rattache à l’histoire de France par les reines Catherine de Médicis, Marguerite de Valois et le roi Louis XIII. Après la Révolution, pendant plus d’un siècle, il devient orphelinat et exploitation agricole. Depuis 20 ans, les propriétaires ont entrepris de très importants travaux de restauration. Il sert de cadre à des visites guidées, des expositions, des réceptions et des chambres d’hôtes.

 
Chronologie 1
Fin du XIIIème siècle : les barons de La Tour d’Auvergne quittent leur fief du Sancy et édifient le premier grand château en pierre, avec corps de logis, tours d’enceinte et courtines. La Monne et sa falaise basaltique constituent une défense naturelle d’un côté ; de profonds fossés le séparent du village.

Chronologie 2
Fin du XVème siècle : une profonde restructuration témoigne de l’apogée sociale du baron de la Tour, comte d’Auvergne, grand chambellan du roi Louis XI, allié à la famille de Bourbon. Il modernise le château : grande toiture englobant le chemin de ronde, fenêtres à meneaux, terrasse destinée à l’artillerie. A l’intérieur, de grandes salles sont aménagées au goût du jour avec de hauts plafonds la française. Le bâtiment acquiert alors son aspect actuel.

Chronologie 3
Catherine de Médicis, dernière héritière des La Tour par sa mère, y fera étape en 1566 avec Charles IX et toute la cour. Vingt ans plus tard la célèbre Reine Margot y séjournera brièvement, redoutant d’y être décapitée, mais finalement sera exilée 19 ans à Usson. Après Louis XIII, le château sortira de la famille royale.

Chronologie 4
Chocolaterie, orphelinat, maison de convalescence : les sœurs de St Vincent de Paul occuperont pendant 120 ans les lieux, permettant au bâtiment d’arriver tant bien que mal à nos jours. De gros travaux lui redonnent son allure d’autrefois.

Façade
Sa façade austère construite de basalte et d’arkose se dresse très massive. La grosse tour d’entrée est l’ancien donjon. Une partie de sa hauteur est dissimulée par le comblement des fossés. Les murs font 6 m d’épaisseur…
8 - FONTAINE

Localisation : contre ancienne grange, place de l’Ormeau
Pictogramme : BLEU (eau)

« TEL EST MON US » (telle est mon habitude) est la devise qui est écrite deux fois sur le fût de cette fontaine d’époque Renaissance mais de style encore très gothique, qui devait alors se trouver dans la cour du château. Les blasons du réservoir, bûchés à la révolution, laissent entrevoir ce qui pourrait être les armes de Jean de la Tour d’Auvergne et Jeanne de Bourbon-Vendôme, mariés en 1497. La fontaine daterait donc des environs de 1500. Au XVIIème siècle ont été rajoutées les armes de la famille De Broglie, acquéreur de la baronnie en 1668. Le « M » finement sculpté sur les pinacles du réservoir est sans doute une allusion à Marie, souvent associée à l’eau : « source de toute vie ».
 
9 - ARTISTES

Localisation : place de l’Ormeau devant maison Blanche Selva
Pictogramme :

Dans cette maison la grande pianiste Blanche Selva (1884-1942) vécut les dernières années de sa vie. A 18 ans, elle enseignait déjà à la Schola Cantorum avant de professer aux conservatoires de Strasbourg et de Prague. Influencée par Vincent d’Indy, elle fit connaître l’œuvre pour piano de J. S. Bach. Parmi les artistes ayant séjourné à Saint-Saturnin, figure la chanteuse d’opéra Germaine Lubin, grande interprète de Wagner, qui venait avec son compagnon le poète Paul Géraldy. Paul Bourget, familier de l’Auvergne, y écrivit en 1914 « Le démon de midi », dans lequel notre commune est souvent mentionnée.

 

 

 

 

10 - ANCIEN CIMETIERE

Localisation : sur pied dans le jardin, à quelques mètres à droite du linteau
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Levez les yeux vers ce linteau gravé. Vous pouvez y lire l’inscription « NOUS AVONS ESTE COMME VOUS UN JOUR VOUS SERES COMME NOUS, PENSES Y BIEN – 1668 ». Vous êtes ici à l’entrée de l’ancien cimetière. Celui-ci est à présent transformé en un agréable jardinet accroché au roc, depuis lequel vous pouvez remarquer en contrebas une poterne de rempart qui donne accès à l’une des sources qui alimentaient en eau le village, ainsi que les profondes gorges de la Monne.

 
11 - EGLISE

Localisation : dans le jardin du cimetière près du banc
Pictogramme : ROUGE, JAUNE et BLEU
Illustration: chevet et détails de décoration comme les modillons

Présentation générale
Cet édifice roman est l’église d’un prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye Saint-Austremoine d’Issoire. Elle est dédiée à saint Saturnin, évêque de Toulouse, dont les reliques pélerinèrent en Auvergne au VIème siècle, ainsi que l’a rapporté Grégoire de Tours. Quelques vestiges du cloître primitif sont accolés au sud de l’église.



 

 

 

 

Extérieur
Ce monument qui daterait du milieu du XIIème siècle est la plus petite des cinq églises romanes majeures d’Auvergne. L’absence de chapelles rayonnantes au chevet en fait également la plus simple. La forme pyramidale du chevet mène le regard vers le ciel par l’intermédiaire d’un massif barlong et d’un clocher octogonal (8 = infini, vie éternelle, résurrection). C’est sur l’abside et le transept que se concentre le décor, fait d’arcatures, de damiers et de grandes rosaces. L’alternance de lave noire et d’arkose blonde, très répandue dans la région, est ici particulièrement heureuse. La restauration du chevet au XIXème siècle a substitué aux moellons de lave un parement de pierres de taille en arkose. En outre, bon nombre de modillons et de chapiteaux ont été remplacés.


Intérieur
L’intérieur est remarquable par sa clarté et l’harmonie de ses proportions. Le décor des chapiteaux se limite à des feuillages, mis à part quatre corbeilles, toutes placées au nord, qui présentent un décor figuré. L’église a retrouvé sa vierge en majesté romane. Deux œuvres du début du XVIème siècle sont à signaler : la Piéta en calcaire polychrome visible dans la crypte et la peinture murale qui représente l’Annonciation et la résurrection de Lazare, thème plus rare, dans la deuxième travée nord du bas-côté. Cette travée a probablement été utilisée comme chapelle funéraire. Une cheminée d’aération des tombeaux est visible sur le deuxième pilier de la nef.

Révolution
Lors de la Révolution, l’église a été épargnée grâce à deux femmes. L’épouse du conventionnel Couthon, qui y avait été baptisée, a convaincu son mari de la laisser intacte. Une riche propriétaire, Mme Verdier de Pagnat, l’a rachetée afin d’éviter son pillage. Le clocher, épargné, a servi de modèle pour reconstruire ceux qui avaient été détruits.

De nos jours
L’église continue à vivre et à s’embellir. Un orgue, acheté en 1997 à l’abbaye du Bec Hellouin en Normandie, sert désormais à des concerts de musique sacrée. Un vitrail peint par Kim En Jong, créateur des vitraux de la cathédrale d’Evry, a été donné par son auteur en 1999. Une remarquable tête de Christ, provenant d’une maison du village, a été offerte par sa propriétaire.

Chapelle
La petite chapelle Sainte-Madeleine accolée au jardin, pourrait être antérieure à l’église principale. En fait, on ne connaît rien de son origine ni de sa fonction initiale : première église du prieuré, chapelle pour le dépôt des morts, à l’usage d’un particulier…? Elle a servi aux baptêmes aux XVIIème et XVIIIème siècles, d’école puis d’habitation au XIXème siècle. Le XXème siècle l’a utilisée surtout comme salle d’exposition.

12 - CHAPELLE SAINTE MADELEINE

Localisation : à l’angle de la chapelle, sur la place de l’Eglise
Pictogramme : ROUGE (culte )

Cette petite chapelle dédiée à Sainte Madeleine est un peu antérieure à l’église, peut-être du XIème siècle. On ne connaît rien de son origine et de sa fonction initiale. Elle a servi aux baptêmes et au dépôt des morts aux XVIIème et XVIIIème siècles. Intégrée au système défensif du village lors de la guerre de Cent ans, elle a été surmontée d’une tour semi-circulaire qui avait son répondant de l’autre côté de la place. Transformée en habitation, puis en école en 1844, la chapelle a été acquise par la commune et restaurée dans le courant du XXème siècle en vue de l’utiliser comme salle d’exposition.
 
13 - PLACE DE L’EGLISE

Localisation : sur pied au coin du terre-plein côté église
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Pièce jointe : schéma de la place style cadastre, avec les maisons typiques numérotées

Jusqu’au XIXème siècle, cette place a été le cœur du village. La mairie (n° 6) s’y trouvait encore jusqu’au début du XXème siècle ; vers 1970 y vivait l’actrice Madeleine Berubet qui donnait gracieusement des cours de théâtre aux enfants. La magnifique maison Renaissance (n° 4) est l’Hôtel Villot, du nom du capitaine-gouverneur du Château d’Usson où fut emprisonnée la Reine Margot. Il fut l’aïeul du cardinal Villot, qui a servi trois papes de 1967 à 1979. La maison n° 11 était une ancienne échoppe.
 
14 - RUE NOBLE : DESCRIPTION

Localisation : à l’angle de l a rue Chomette
pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Dans la rue des Nobles, les demeures cossues côtoyaient des habitations très modestes regroupées dans des impasses. Cette artère constituait l’accès majeur du village avant le percement de l’actuelle rue Principale vers 1860. A partir de ce moment, les commerces ont déserté cette rue, et les habitants aisés ont agrandi leur propriété en créant jardins et terrasses.

 
15 - RUE NOBLE : MAISON MADRASSI

Localisation : contre ex-musée Madrassi, 7 rue Noble
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Ici le peintre Lucien Madrassi avait installé en 1938 son atelier, que sa veuve transforma ensuite en musée ; malheureusement ses toiles ont été dispersées. Saint-Saturnin a attiré de nombreux artistes. Jules Zingg et surtout plusieurs peintres de l’ « école de Murol » y ont séjourné régulièrement quelques années auparavant : Victor Charreton, le plus connu, post-impressionniste spécialiste des paysages de neige, mais aussi Yvonne Queylard, Mario Pérouse et Jacques Michaut. Gen Paul s’y est arrêté en 1938.
 
16 - RUE NOBLE : JARDIN

Localisation : contre le mur du jardin, près de l’entrée
Pictogramme : BLEU (eau)

La Monne qui chante en contrebas a creusé de profondes gorges dans les marnes de la fin du tertiaire. Longue de 27 km seulement, elle prend sa source au pied des Monts Dore, à 1300 m d’altitude, et rejoint la Veyre avant de se jeter dans l’Allier. Plusieurs moulins s’égrenaient le long de la Monne. Le dernier, le moulin des Prés-bas, a cessé son activité vers 1950. Que la remontée vers Saint-Saturnin était rude !

 
17 - RUE NOBLE : PORTE DE VILLE

Localisation : contre le rempart à droite
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Pièce jointe : schéma rempart rue Noble

La présence ici d’un pan de rempart surmonté d’une échauguette et l’épaisseur des murs suggèrent qu’on se trouve à l’emplacement de l’ancienne porte du bourg. L’allée ombragée que ferme une grille occupe sans doute l’emplacement des fossés. Au-delà commence le quartier du « fond de la ville ».
 
18 - RUE NOBLE : MAISONS ANCIENNES

Localisation : contre mur propriété Jacomet
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Dans cette grande demeure à tourelles (XVI-XIXèmes siècles) a vécu Agénor Bardoux, sénateur et ministre de la IIIème République. Dans le prolongement, la maison Courtial offre sa belle façade des XV-XVIIème siècle. En dessous se trouve une maison du XVIIIème siècle entre cour et jardin. Remarquez aussi la maison avec tourelle, vis-à-vis de cette dernière. Cet ensemble de maisons anciennes montre l’importance de ce quartier.

 
19 - ALLEE DES MARRONNIERS

Localisation : à l’entrée de l’allée, à droite dans la direction de St Amant
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Cette allée bordée de marronniers qui ont été plantés vers 1850 relie Saint-Saturnin à Saint-Amant-Tallende, chef-lieu du canton. Ces arbres ont remplacé des tilleuls dont on attribue la plantation à Marguerite de Valois, la Reine Margot. En 1785, les notables et bourgeois des deux villes, fiers de leur allée, à la fois chemin et promenade, empêchèrent l’abattage des arbres décidé par le marquis de Broglie, seigneur de Saint-Saturnin. Le sol de cette belle et large avenue est pavé de débris volcaniques provenant de la coulée de lave des puys de la Vache et de Lassolas.
 
20 - COLOMBIERS

Localisation : derrière chez Hortefeux, de l’autre coté du chemin
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Il reste aujourd’hui dans la commune 6 autres colombiers semblables à celui que vous apercevez. On sait que ces constructions, généralement situées sur une petite butte, existaient déjà au XVème siècle. A l’intérieur, les nichoirs étagés étaient desservis par une échelle tournante. L’élevage de pigeons, très ancien en Auvergne, n’était pas l’apanage des seigneurs comme dans la moitié Nord de la France. Les pigeons étaient élevés pour leur chair, mais aussi pour leur fiente, appelée colombine, qui constituait un excellent engrais, en particulier pour la vigne et le chanvre.

 
21 - MAISON RENAISSANCE

Localisation : contre maison proposant des chambres d’höte
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Cette maison présente une remarquable façade du XVème siècle dont la porte est surmontée d’un tympan blasonné d’un chevron accompagné de trois roses. La présence de cet écu atteste la fortune de ses habitants. La maison s’appuie sur des éléments de rempart. Un escalier à vis donne accès aux étages et à de profondes caves. La maison est surmontée d’un colombier sur lequel sont peintes en ocre des mains et le nom de Jarton, vieille famille du pays.
 
22 - BOUCHERIE

Localisation : contre mur à gauche
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Passé ce porche, vous rentrez dans le « fort » médiéval. Ici se trouvait une boucherie – d’où le nom de la rue. C’est la dernière échoppe restée en l’état dans cette ruelle. Remarquez deux fenêtres à traverses aux étages. Sa vocation s’est perpétuée jusqu’au XXème siècle : un abattoir y a fonctionné jusqu’en 1956. Les vaches et autres animaux y accédaient par la porte principale. A la fermeture de cet abattoir, un boucher, surnommé « le saigneur de Saint-Saturnin » allait de ferme en ferme pour abattre veaux, cochons et moutons.
 
23 - COTE GROSJEAN

Localisation : contre porte de la ville
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
Pièce jointe : schéma Côte Grosjean

Cette rue occupe l’ancien fossé du rempart ceinturant le bourg primitif (XII-XIIIème siècle). Deux tours carrées toujours visibles étaient reliées par un pan de mur appelé courtine. Les pierres jaunes sont en calcaire coquillier, provenant du village voisin de Chadrat. Les maisons actuelles se sont implantées entre les tours, elles-mêmes converties en habitations.
 
24 - RUE DES FARGES

Autrefois commerçante, cette rue, dont le nom vient de « forges », a converti son activité : antiquaire et artisans d’art ont remplacé cordonnier et maréchal-ferrant. Une seule maison possède une cour intérieure; les autres maisons, de taille apparemment modeste, comprennent un ou deux niveaux de caves. Il est fréquent que la cave située sous une maison appartienne de très longue date au propriétaire d’une maison voisine, ce qui de nos jours ne simplifie pas les transactions…
Localisation : à gauche, 50 mètres au-delà de la place du 8 mai
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )
 
25 - RUE PRINCIPALE

Localisation : contre mur au bas de la côte Grosjean, face à la place du marché
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

La rue Principale a été ouverte vers 1860. A partir de cette date le cœur du bourg, qui était jusqu’alors dans la ville haute, et les commerces se sont déplacés. Cette artère comptait encore en 1960 deux boulangers, un boucher, un charcutier, deux épiciers, dont l’un vendait aussi cercueils et articles funéraires, un crémier, un buraliste, un charbonnier et deux bars.
 
26 - PLACE DU MARCHE

Localisation : à l’entrée de la place
Pictogramme : ROUGE, JAUNE et BLEU
Illustration : dessins des éléments décrits.

Présentation générale
Les seigneurs de la Tour d’Auvergne, qui ont résidé à Saint-Saturnin du XIIIème au XVème siècle, y ont créé un grand marché, lieu d’échanges pour la région. Sur cette place se déroulait le marché aux cochons; On en vendait encore lors des traditionnelles foires du 1er mai jusqu’en l’an 2000.
 
Maison vigneronne
A la fin du XIXème siècle, le Puy-de-Dôme était le second département viticole de France. Seules quelques parcelles de vigne subsistent sur la commune, mais il reste de nombreuses maisons vigneronnes, toutes en hauteur, comme celle-ci. On descendait quelques marches pour accéder au cuvage, où le vin fermentait. La cave proprement dite était située au niveau inférieur.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Travail
Ce « travail » très bien conservé était utilisé pour ferrer les chevaux et « parer » les pieds des bovins, afin d’enlever l’excès de corne des sabots. Les animaux étaient immobilisés par des sangles tandis qu’officiait le maréchal-ferrant, domicilié à l’angle de la place. Ce travail a été utilisé jusqu’en 1970.

 

 

 

 

 

 

 

 

Croix
La croix, du XVIIème siècle, monolithe, en lave andésite, porte le nom de son donateur Pierre Jarton. On remarque sa base sculptée en bas-relief de motifs géométriques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bascule
La cabane abritait les mécanismes de deux bascules municipales utilisées dès 1907 pour les transactions agricoles, une grande d’une portée de 3000 kg pour les chars, et une plus petite pour les chargements moins importants et les petits animaux. La bascule était sous la responsabilité d’un particulier, titulaire d’un bail de 3 ans sur adjudication. La commune percevait un impôt sur les transactions qui y étaient effectuées.

 

 

 

 

 

 

 

 

Puits
Le puits était l’un des rares points d’eau du village avant que de grands travaux d’alimentation en eau par des canalisations et un réseau de 12 fontaines soient réalisés en 1880.

 

 

 

 

 

 

 






 
27 - RUE DU MARCHE

Localisation : contre maison ancienne
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

La tradition orale situe ici le quartier des lépreux. Cette grande maison ancienne, avec sa fenêtre à meneaux, était probablement un hôpital dans des temps reculés. En continuant sur la gauche, une autre maison témoigne d’un passé très ancien (vestiges du XIIème). Ce quartier se situait à l’écart du village médiéval. La rue du Marché se poursuit par un chemin aboutissant à un lieu-dit « cimetière des lépreux » (chemin de Saint-Verny, en face de la statue du saint).
 
28 - RUE DES GRANGES

Localisation : contre mur d’un parc, en face d’anciennes granges
Pictogramme : JAUNE (patrimoine )

Cette succession de granges témoigne de l’intense activité agricole qui régnait à Saint-Saturnin jusqu’au milieu du XXème siècle. A côté de quelques riches propriétaires on comptait de nombreux petits fermiers et métayers. Ceux-ci subsistaient grâce à quelques cultures (céréales, pommes de terre,…), et un peu d’élevage, et cultivaient la vigne. Les granges abritaient les récoltes, le bois pour l’hiver et le fourrage pour les bêtes. Vaches, moutons, cochons et basse-cour étaient abrités près des maisons d’habitation.
 
   

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