LE PETIT JOURNAL
 

PETIT JOURNAL des Amis de Saint Saturnin – n° 14 – avril 2010
 

Quelques unes des célébrités ayant vécu ou séjourné à Saint Saturnin
(hormis les personnages liés au château royal)
 

 

Agénor BARDOUX


Né à Bourges le 15 janvier 1829, mort le 23 novembre 1897 à Paris, Agénor Bardoux était avocat à Clermont Ferrand puis bâtonnier de l’ordre des avocats de Clermont-Ferrand.
Homme politique, il devint conseiller municipal de sa ville en 1869, puis député du Puy-de-Dôme en 1871, réélu en 1876. Il devint ministre de l’Instruction Publique en 1877, fonction dont il démissionna en 1879. Il fût nommé sénateur le 7 décembre 1882.
Localement, il fût conseiller général du canton de Saint Amant-Tallende de 1871 à 1895 et président du conseil général du Puy-de-Dôme de 1878 à 1883. Poète dans sa jeunesse, il entretint une relation avec Gustave Flaubert et Guy de Maupassant.  Il fit l’acquisition de la grande maison, rue Noble, appartenant toujours à sa famille.

 

Jacques BARDOUX

Né à Versailles le 25 mai 1874, mort à Saint Saturnin le 15 août 1959, il fût un homme politique et un écrivain politique prolifique. Il fût élu sénateur du Puy-de-Dôme en 1938.
Il fût à l’origine de la fondation de la Société des Amis de saint Saturnin qui contribua au classement Monument Historique en 1929 et à la restauration de la chapelle Sainte Marie-Madeleine, dite « la Madeleine », édifice roman dont on pense qu’elle fut construite au XIème siècle lors de la fondation du premier prieuré.


 

 

Magdeleine BERUBET


Actrice française, née à Clermont-Ferrand le 18 juillet 1884, qui a joué dans une dizaine de films dont les plus connus sont la Chienne (réalisé en 1931 par Jean Renoir où elle interprétait le rôle de l’épouse de Michel Simon) et les Sept péchés capitaux (film à sketches réalisé en 1962 où elle interprétait le rôle de la belle-mère dans la séquence la Gourmandise).
Elle passait ses séjours à Saint Saturnin dans la maison familiale, place de l’Eglise.
Elle est décédée à Clermont-Ferrand le 24 juillet 1970.

   
Né à Amiens le 2 septembre 1852, mort à Paris le 25 décembre 1935, il fût un écrivain et essayiste français issu d’une famille originaire de l’Ardèche.
Auteur du Disciple (1889) et du Démon de Midi (1914), il est élu à l’Académie Française le 31 mai 1894.
Il passa son enfance et son adolescence à Clermont-Ferrand. Ce fût à cette période qu’il vint souvent séjourner à Saint Saturnin.

Paul BOURGET

 

 

 

 

   
Lucien MADRASSI
 

 

 

 

 

 

Né en 1881, mort en 1956, il fût élève entre autres de Raphaël Collin et devint sociétaire du Salon des Artistes Français en 1906. Il effectua un voyage d’études en Algérie et en Tunisie en 1912. Il peint des scènes de genre, des portraits et des paysages. Il utilise souvent la technique du pastel.
Il est aussi illustrateur. Il est nommé membre de l’Institut.
Il vécut à Saint Saturnin de 1938 à 1943.
Un musée fût ouvert dans une maison de la rue Noble. Il n’existe malheureusement plus.

   
Yvonne QUEYLARD

Née le 30 janvier 1889 à Chamalières, elle est morte en 1962 dans sa maison de Saint Saturnin.
Elle a passé son enfance dans la villa de ses parents à Chamalières auprès de parents férus d’art. Son père était Président du Conseil de Préfecture. Sa mère, excellente musicienne et peintre amateur, lui a appris les premiers rudiments de son art.
Elle a travaillé avec les peintres de l’école de Murol : Michaux, Mario Pérouse et surtout Victor Charreton qui l’a beaucoup influencée dans sa peinture. Elle a exposé à plusieurs occasions au Salon d’Automne à Paris où elle a vendu un certain nombre de ses œuvres.
Sa peinture représente essentiellement des paysages : très inspirée par Saint Saturnin elle a peint aussi les environs de Royat, Chamalières, mais aussi la région de Besse et du lac Pavin où elle passait ses vacances.

 
 

Blanche SELVA


Pianiste et pédagogue musicale née à Brive-la-Gaillarde le 29 janvier 1884, elle est morte à Saint Amant-Tallende le 3 décembre 1942.
Elle fût une très grande figure du piano durant le premier tiers du XXème siècle, reconnue comme une des meilleures interprètes des grands compositeurs de piano, classiques et anciens. Elle fût une des pionnières de la redécouverte de Bach dont elle joua l’intégrale pour clavier en 17 concerts. Elle fût d’une rare connivence avec Beethoven dans l’interprétation de ses sonates dont elle publia un ouvrage d’analyse.
Elle est nommée professeur de piano à la Schola Cantorum en décembre 1901 et enseigna le piano à Strasbourg, à Prague, à l’Ecole Normale de Musique et dans sa propre école à Barcelone. Elle a influencé par sa pédagogie novatrice l’enseignement du piano.
En 1930, sa carrière d’interprète est brutalement interrompue par une congestion cérébrale, mais n’en poursuit pas moins courageusement son enseignement.
En octobre 1936 elle quitte Barcelone en proie à la guerre civile et, après deux années passées à Moulins, elle s’installe à Saint Saturnin, place de l’Ormeau.

 

Très malade, elle fût transférée à l’hospice des sœurs de Cambrai à Saint Amant-Tallende où elle décède dans la solitude et le dénuement. Elle repose au cimetière de Saint Saturnin où sur l’épitaphe on peut lire : Bonté – Beauté – Vérité.


 

 

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