Quelques unes des célébrités ayant vécu ou séjourné à
Saint Saturnin
(hormis les personnages liés au château royal)
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Agénor
BARDOUX
Né à Bourges le 15 janvier 1829, mort le
23 novembre 1897 à Paris, Agénor Bardoux
était avocat à Clermont Ferrand puis
bâtonnier de l’ordre des avocats de
Clermont-Ferrand.
Homme politique, il devint conseiller
municipal de sa ville en 1869, puis
député du Puy-de-Dôme en 1871, réélu en
1876. Il devint ministre de
l’Instruction Publique en 1877, fonction
dont il démissionna en 1879. Il fût
nommé sénateur le 7 décembre 1882.
Localement, il fût conseiller général du
canton de Saint Amant-Tallende de 1871 à
1895 et président du conseil général du
Puy-de-Dôme de 1878 à 1883.
Poète dans sa jeunesse, il entretint une
relation avec Gustave Flaubert et Guy de
Maupassant.
Il fit l’acquisition de la grande
maison, rue Noble, appartenant toujours
à sa famille. |
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Jacques BARDOUX
Né à Versailles le 25 mai 1874, mort à
Saint Saturnin le 15 août 1959, il fût
un homme politique et un écrivain
politique prolifique. Il fût élu
sénateur du Puy-de-Dôme en 1938.
Il fût à l’origine de la fondation de la
Société des Amis de saint Saturnin qui
contribua au classement Monument
Historique en 1929 et à la restauration
de la chapelle Sainte Marie-Madeleine,
dite « la Madeleine », édifice roman
dont on pense qu’elle fut construite au
XIème siècle lors de la fondation du
premier prieuré. |

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Magdeleine BERUBET
Actrice française, née à
Clermont-Ferrand le 18 juillet 1884, qui
a joué dans une dizaine de films dont
les plus connus sont la Chienne (réalisé
en 1931 par Jean Renoir où elle
interprétait le rôle de l’épouse de
Michel Simon) et les Sept péchés
capitaux (film à sketches réalisé en
1962 où elle interprétait le rôle de la
belle-mère dans la séquence la
Gourmandise).
Elle passait ses séjours à Saint
Saturnin dans la maison familiale, place
de l’Eglise.
Elle est décédée à Clermont-Ferrand le
24 juillet 1970. |
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Né à Amiens le 2 septembre 1852, mort à
Paris le 25 décembre 1935, il fût un
écrivain et essayiste français issu
d’une famille originaire de l’Ardèche.
Auteur du Disciple (1889) et du Démon de
Midi (1914), il est élu à l’Académie
Française le 31 mai 1894.
Il passa son enfance et son adolescence
à Clermont-Ferrand. Ce fût à cette
période qu’il vint souvent séjourner à
Saint Saturnin. |
Paul BOURGET
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Lucien MADRASSI
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Né en 1881, mort en 1956, il fût élève
entre autres de Raphaël Collin et devint
sociétaire du Salon des Artistes
Français en 1906. Il effectua un voyage
d’études en Algérie et en Tunisie en
1912. Il peint des scènes de genre, des
portraits et des paysages. Il utilise
souvent la technique du pastel.
Il est aussi illustrateur. Il est nommé
membre de l’Institut.
Il vécut à Saint Saturnin de 1938 à
1943.
Un musée fût ouvert dans une maison de
la rue Noble. Il n’existe
malheureusement plus. |
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Yvonne QUEYLARD
Née le 30 janvier 1889 à Chamalières,
elle est morte en 1962 dans sa maison de
Saint Saturnin.
Elle a passé son enfance dans la villa
de ses parents à Chamalières auprès de
parents férus d’art. Son père était
Président du Conseil de Préfecture. Sa
mère, excellente musicienne et peintre
amateur, lui a appris les premiers
rudiments de son art.
Elle a travaillé avec les peintres de
l’école de Murol : Michaux, Mario
Pérouse et surtout Victor Charreton qui
l’a beaucoup influencée dans sa
peinture. Elle a exposé à plusieurs
occasions au Salon d’Automne à Paris où
elle a vendu un certain nombre de ses
œuvres.
Sa peinture représente essentiellement
des paysages : très inspirée par Saint
Saturnin elle a peint aussi les environs
de Royat, Chamalières, mais aussi la
région de Besse et du lac Pavin où elle
passait ses vacances. |
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Blanche SELVA
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Pianiste et pédagogue musicale née à
Brive-la-Gaillarde le 29 janvier 1884,
elle est morte à Saint Amant-Tallende le
3 décembre 1942.
Elle fût une très grande figure du piano
durant le premier tiers du XXème siècle,
reconnue comme une des meilleures
interprètes des grands compositeurs de
piano, classiques et anciens. Elle fût
une des pionnières de la redécouverte de
Bach dont elle joua l’intégrale pour
clavier en 17 concerts. Elle fût d’une
rare connivence avec Beethoven dans
l’interprétation de ses sonates dont
elle publia un ouvrage d’analyse.
Elle est nommée professeur de piano à la
Schola Cantorum en décembre 1901 et
enseigna le piano à Strasbourg, à
Prague, à l’Ecole Normale de Musique et
dans sa propre école à Barcelone. Elle a
influencé par sa pédagogie novatrice
l’enseignement du piano.
En 1930, sa carrière d’interprète est
brutalement interrompue par une
congestion cérébrale, mais n’en poursuit
pas moins courageusement son
enseignement.
En octobre 1936 elle quitte Barcelone en
proie à la guerre civile et, après deux
années passées à Moulins, elle
s’installe à Saint Saturnin, place de
l’Ormeau.
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Très malade, elle fût transférée à
l’hospice des sœurs de Cambrai à Saint
Amant-Tallende où elle décède dans la
solitude et le dénuement. Elle repose au
cimetière de Saint Saturnin où sur
l’épitaphe on peut lire : Bonté – Beauté
– Vérité. |
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