Colombier appartenant à
Madame Capitan
Lieu dit « 4 chemins » -
parcelle ZR 96 |

Extrait du livret réalisé
lors de l’été 2008 par
Camille et Eliette Ruols-Capitan
pour leur grand-mère |
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« Edifice de forme
circulaire, légèrement
aplati au sud, où se trouve
l’entrée des pigeons,
s’appuie sur la face sud à
une sorte de talus très
élevé, montant jusqu’à
environ 5 m, soit près de la
moitié de sa hauteur.
Le toit, en poivrière, est
couvert de lauzes.
L’enduit qui le recouvre ne
permet pas de distinguer en
quel matériau il est
construit.
La face sud comporte, pour
les volatiles, deux
ouvertures légèrement
désaxées l’une par rapport à
l’autre : l’une, à environ
1/3 de la hauteur, est
rectangulaire ; l’autre,
1,50 m plus haute, comporte
un arc surbaissé et une
planchette servant sans
doute de perchoir. Il faut
noter qu’au dessus de ces
ouvertures, et seulement à
cet emplacement-là, se
trouvent quatre modillons. »
Extrait de l’inventaire
suppl. des MH – 18 juin 1971 |
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Un
montmartrois à St Saturnin |
Quand
on parle des peintres ayant séjourné à
St Saturnin, on pense aux artistes de
l’école de Murols, comme Charreton ou
Zingg. On pense aussi à Madrassi, qui
avait son atelier rue Noble. Mais on
sait moins que Gen Paul, peintre de
renommée internationale, s’est arrêté à
l’hôtel Bergougnoux, actuellement « La
Toison d’Or », en 1938. Gen Paul, qui a
passé l’essentiel de sa vie à
Montmartre, y a fréquenté Mac Orlan,
Marcel Aymé, mais aussi Céline. C’est à
Saint-Saturnin qu’il aurait illustré
l’édition originale de « Mort à crédit
». Cet épisode oublié a été ressuscité
par un journaliste, Jacques Lambert, qui
vient de faire paraître un ouvrage « Gen
Paul : un peintre maudit parmi les siens
» aux éditions de la Table Ronde. Ce
livre très documenté et écrit d’une
plume alerte dépeint un Gen Paul pas
réellement sympathique, dans sa vie
d’artiste, sa vie sentimentale et ses
amitiés. Il consacre quelques pages à
notre village, expliquant que le peintre
y a accompagné son épouse Fernande
Pierquet, qui faisait soigner sa
tuberculose au château, où les sœurs de
St Vincent de Paul avaient installé un
sanatorium. Qui lui avait indiqué les
vertus curatives de l’air saint-saturninois
et de ses religieuses ? Mystère.
Toujours est-il que Fernande mourra en
1939, et que Gen Paul ne reviendra pas
chez nous.
Michel Doreau
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